Défi : allier le capital humain et la digitalisation

D’après les rumeurs, la quatrième révolution industrielle ou plus communément l’industrie 4.0 serait en marche. Les nouvelles technologies vont apporter leur lot de surprises : disparition, création et transformation des emplois. Doit-on avoir peur ? « Absolument ! » vous répondront certains, « pas de quoi s’inquiéter ! » crieront les autres. Et si nous alliions la digitalisation et le capital humain pour développer nos compétences ?

Situation actuelle

Nous le savons aujourd’hui et ce n’est plus une surprise, l’apparition et l’évolution des technologies automatisent certains processus et certaines tâches, ce qui amène inévitablement la disparition de certains emplois. Le secteur de la vente par exemple, qui lui est déjà touché par l’apparition des caisses automatisées, ou encore le secteur de l’impression, qui voit peu à peu les journaux en version papier disparaître. D’autres métiers ne vont pas disparaître mais seront en partie ou totalement transformés. Vous avez déjà peut-être pu apercevoir dans certaines pharmacies, lorsque vous demandez votre médicament, la pharmacienne envoie la commande par ordinateur et le robot s’occupe d’aller chercher lui-même ledit médicament dans le stock. Et pour les métiers qui vont être créés ? Si on nous avait dit il y a 10 ans que « pilote de drone » deviendrait un métier, peu d’entre nous y aurait cru. Pourtant, c’est bel et bien le cas aujourd’hui.

Si le temps est aux inquiétudes et que certains pensent même que demain notre monde sera contrôlé par la technologie, nous ne pouvons pas prédire précisément à quoi ressemblera notre société dans 10 ans.

Notre futur

Plusieurs études ont été réalisées sur le sujet, notamment auprès des entreprises pour connaître leur ressenti et comment elles imaginent leur avenir avec cette digitalisation. D’après l’étude réalisée par le cabinet McKinsey & Company, en Suisse, entre 1 et 1.2 millions de tâches devraient être automatisées d’ici 2030. Toutefois, le potentiel qu’offre la digitalisation pourrait permettre la création d’environ 1 million d’emplois, et même plus si nous développons notre exportation qui pourrait faire apparaître des leaders mondiaux de la numérisation.

Il est évident que cette transformation touche tous les secteurs mais certains avec un impact plus fort. En effet, si l’on prend des domaines où il existe de nombreuses tâches répétitives et où le capital humain n’apporte pas forcément de plus-value notable, ceux-ci sont déjà et seront encore plus impactés dans les prochaines années. Pour rester compétitifs, ces secteurs devront particulièrement s’attarder sur le potentiel de la digitalisation et s’adapter afin de tirer leur épingle du jeu. Si nous comparons la Suisse avec l’Allemagne et le Royaume-Uni qui atteignent une part du commerce en ligne dans le secteur de la grande distribution de respectivement 15% et 18%, la part de la Suisse est encore inférieure à 8%. Il s’agit typiquement d’un domaine où nous devons rattraper notre retard. Le potentiel de développement des emplois dans la santé par exemple est lui considérable. Nous le voyons déjà avec les avancées technologiques de la médecine.

Avec une économie robuste, la Suisse est à même de gérer cette transition digitale et de rester compétitive au niveau international. Elle doit maintenant donner les moyens à tous les secteurs de développer ce potentiel, de les soutenir et d’adapter ses formations et son éducation.

Allier le capital humain et la digitalisation

Pour développer et maintenir cette transition digitale, un des enjeux majeurs est d’allier les technologies avec le capital humain. En effet, nous pouvons parler de digitalisation autant que nous le voulons, l’humain doit garder sa place. Automatiser les tâches oui, mais automatiser les bonnes tâches et laisser à l’humain les tâches pour lesquelles aucune machine n’est assez intelligente pour le remplacer. Il faut apprendre à allier le capital humain et la digitalisation à bon escient.

Par exemple, chez Dootix, notre but est justement d’automatiser les tâches qui peuvent l’être comme par exemple dans la gestion des stocks, les achats, la vente ou encore à l’administration. Notre défi est d’analyser les tâches qui sont effectuées et d’automatiser uniquement celles qui n’ont aucune plus-value à être réalisées par l’humain. Des tâches simples et répétitives et qui, dans l’exécution, font perdre beaucoup de temps. Pour nous, l’important est que le collaborateur puisse apporter sa plus-value là où il en apporte réellement. On s’explique : quelqu’un qui perd une heure par jour à saisir manuellement des informations ou à effectuer des tâches répétitives, n’a dans un premier temps aucun plaisir à le faire et, dans un deuxième temps, ne peut pas se concentrer sur l’essentiel de son travail, le cœur de son métier.

Prenez par exemple un secteur comme celui de la production : sur une journée de travail d’un employé, celui-ci perd environ une heure par jour à relever les compteurs de la machine pour connaître les quantités fabriquées. Il doit au surplus compter manuellement la part de la production non conforme qui a dû être jetée. Une fois par mois, il s’occupe encore de calculer les statistiques des différents produits sur Excel. Avec un outil simple, il pourrait arrêter de perdre du temps avec ces différentes tâches et s’occuper plutôt d’analyser les chiffres qui lui sont remontés automatiquement afin de chercher des solutions d’optimisation pour sa production.

Des exemples de ce type, il en existe des multitudes et nous sommes persuadés que chacun d’entre nous est confronté à ce genre de problèmes mais par habitude ou par flemme, peu de personnes font en sorte d’améliorer le système en place.

 

En conclusion, oui notre société est en train de vivre beaucoup de changements avec l’apparition et l’évolution des technologies. Nous ne pourrons toutefois pas y échapper et nous devons apprendre à travailler avec et à allier capital humain et digitalisation. Avec une société qui évolue rapidement, vous devez vous débarrasser des tâches futiles pour vous concentrer sur le cœur de votre business, là où vous apportez une réelle plus-value. La digitalisation doit vous apporter un soutien et vous aider dans votre travail de tous les jours et non pas vous rendre la vie plus compliquée.

 

Les commentaires sont fermés.

Fièrement propulsé par WordPress | Thème : Baskerville 2 par Anders Noren.

Retour en haut ↑